Dans : À VTT

L’appel des feuilles mortes

par | 15 novembre 2009 | 5 commentaires

Après l’imposant tapis de neige, on passe à l’épaisse moquette de feuilles. Automne de tous les contrastes, et de toutes les couleurs, relevées par les lumières rasantes, voire même couchantes lorsque le timing serré de l’heure d’hiver nous rappelle à l’ordre. Et c’était l’envie du jour, celle qui m’a fait chercher puis retrouver un vieux […]

Après l’imposant tapis de neige, on passe à l’épaisse moquette de feuilles. Automne de tous les contrastes, et de toutes les couleurs, relevées par les lumières rasantes, voire même couchantes lorsque le timing serré de l’heure d’hiver nous rappelle à l’ordre.

turini-suquetEt c’était l’envie du jour, celle qui m’a fait chercher puis retrouver un vieux topo du guide Chassefière de 1992 ! Et dans la marge du parcours V6 du fameux guide (V comme Vésubie), une date : le 4/05/1996 et les prénoms des trois compagnons de rando du jour !

Du col de Turini (1607m) au Suquet (340m) par la baisse de Patronel, le GR52A, le Moulinet (801m), la baisse de Beccas, la baisse de Peïra Cava, la cime de Peïra Cava (1581m), col de Porte (1057m) et descente du Suquet par le GR510.  Soit +1135m et -2400m pour 34km.

Revisiter ces sentiers plus de 13 ans après était comme un retour aux sources, surtout qu’à cette époque c’était semi-rigide avec une fourche RS Mag21 de 40 (pas le diamètre des fourreaux mais le débattement 😀 ). Aujourd’hui 11 novembre, c’est avec Rémy alias Spykie, Susie alias Banana Smilie, Stéphane alias Copacabana, Laurent alias Platoon et myself alias Bourriquet.

Certains passages ont bien changé, souvent du fait des coupes forestières et de leurs énormes saignées, droit dans la pente, qu’elles laissent derrière elles, avec le ruissellement des eaux pour terminer le travail… 😥  Ce qui fait tout de même pas mal relativiser de l’impact des VTT comparativement à ce type d’ exploitation parfois totalement déconnectée de la notion d’environnement durable.

Reste cependant de petits joyaux tels que la descente du Moulinet (après la saignée du début) et son énorme tapis de feuilles qui laisse croire que l’on roule dégonflé, la descente de la hêtraie de Lucéram (après également une autre saignée), mon premier souvenir indélébile de vélo de montagne, et l’incontournable descente du Suquet, dont la première partie dans la forêt calcinée de Lucéram mériterait un commando à la tronçonneuse pour en dégager les nombreux troncs couchés en travers du chemin.

Un timing pile poil avec une arrivée au Suquet sur les coups de 17h alors que nous passons entre chiens et loups, et une auberge toujours aussi accueillante pour se réchauffer.

Les photos