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# 2009 // bilan // mer // neige

L’année 2009 de SophiaOutdoor (1)

par | 31 décembre 2009 | 8 commentaires

Pas de raison que vous échappiez à la traditionnelle rétrospective annuelle, surtout depuis que SophiaOutdoor a mué en blog interactif. Un retour sur les thèmes qui nous sont chers, abordés sous un angle… différent, mais toujours largement illustré par la photo. Pour autant, c’est quand même la première fois que je me livre à ce […]

Pas de raison que vous échappiez à la traditionnelle rétrospective annuelle, surtout depuis que SophiaOutdoor a mué en blog interactif. Un retour sur les thèmes qui nous sont chers, abordés sous un angle… différent, mais toujours largement illustré par la photo.

Pour autant, c’est quand même la première fois que je me livre à ce petit exercice de style. Pas si évident que cela à mettre en mots et en images. J’espère donc que le résultat ne te décevra pas te plaira, et que les réflexions personnelles évoquées en soulèveront d’autres chez toi, ô lecteur passager, fidèle, dévoué, assidu de ce blog ;-).

« Il est de ces moments uniques, de ceux qu’on ne vit guère plus d’une fois, où toutes les conditions sortent de l’habitude et rejoignent l’extraordinaire.« 

De la neige, beaucoup…

L’épisode précoce avait déjà provoqué de terribles avalanches de neige lourde dès l’automne.

Début 2009 était vraiment une année à neige telle qu’on en voit que deux ou trois fois par siècle. A tel point que même notre moyen pays, terrain de repli habituel pour les bikers azuréens était envahi de randonneurs skieurs qui se jetaient sur la face sud du Cheiron (sommet le plus méridional du département, à 1778m), tels des abeilles affolées par un pot de miel renversé, trop heureux de pouvoir raconter plus tard : « elle aussi, je l’ai descendue ! »

Le cap d'Antibes vue du Pépoiri

Mais que nous restait-il alors, en dehors du pays côtier et de ses sentiers aussi panoramiques que ceux du mont Bastide ?

Rémy, dans du gros technique au mont Bastide

Banana descend le mont Bastide au-dessus d'Eze

Ou aussi célèbres et techniques que celui de Nietzsche ?

Banana à la fin du sentier de Nietzsche

Ou encore aussi rouges et accrocheurs que ceux du massif de l’Estérel ?

« Sentiers noyés tant il a plu, l’Estérel sera ton salut… » (proverbe vététiste sudiste).

Nico sur l'étroite passerelle, juste avant Théoule

Il reste de la neige bien sûr ! Du moins, tant que les conditions du manteau de cristaux conviennent à nos crampons :

  • Une faible épaisseur, 10 cm tout au plus,
  • Ou alors une surface suffisamment dure pour supporter 80 à 100kg sur les quelques centimètres carrés de surface de nos pneus,
  • Une pente raisonnable,
  • Et de préférence pas ou peu de glace.

Et lorsque tous ces éléments sont réunis, on roule subitement sur une autre planète !

Jacky à l'assaut d'un plateau de Calern subitement lisse

Attention cependant à la température matinale encore basse et aux passages gelés, une faute d’inattention et ce sont 50 mètres dévalés sur les fesses en attendant le buis salvateur 😆 .

Arnaud rejoint difficilement son vélo après sa longue glissage sur les fesses

Et un plateau calcaire, repaire de quelques milliards de cailloux, transformé comme par magie en une immense omelette norvégienne, à la fois ferme et craquante 😯 .

On a roulé sur la lune blanche

Le groupe est complètement hypnotisé par cette peau lisse et cristalline : « Mais qui a retiré tous les cailloux ? »

Le groupe hypnotisé par cette peau lisse et cristalline

Et lorsque le soleil passe à son zénith, la neige juste transformée permet de tester une godille que ne renierait pas un bon skieur.

Astérisme dans un exercice de godille très stylé

Enfin lorsque les routes sont bloquées par des avalanches ou des éboulements et que la promenade des anglais vous donne de l’urticaire, il reste le bord de mer avant le Fort Carré du port d’Antibes 😎 .

Banana, sur la plage abandonnée du Fort Carré