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# 2009 // bilan // enduro

L’année 2009 de SophiaOutdoor (2)

par | 4 janvier 2010 | 3 commentaires

Depuis nos débuts à VTT, 1996 pour Banana, et 1994 pour ma pomme, l’évolution du matériel à fait des bonds de géant. Notre pratique a suivi presque le même chemin. Depuis nos premiers destriers biclous de grandes surfaces, Decathlon ou Carrefour, nous avons possédé respectivement 3 et 4 vélos successifs, soit un nouveau vélo tous […]

Depuis nos débuts à VTT, 1996 pour Banana, et 1994 pour ma pomme, l’évolution du matériel à fait des bonds de géant. Notre pratique a suivi presque le même chemin. Depuis nos premiers destriers biclous de grandes surfaces, Decathlon ou Carrefour, nous avons possédé respectivement 3 et 4 vélos successifs, soit un nouveau vélo tous les 4 ans environ.

De l’enduro, pour la rando…

Les criquets aussi savent se mettre en valeur

Nos Santa Cruz Blur LT2 ne seront surement pas les derniers, mais avec ces cadres et leurs montages personnalisés, nous avons en quelque sorte atteint un palier, où à part le fait de gagner quelques grammes dans tel ou tel composant, tout est parfaitement adapté à notre pratique : le vélo de montagne « enduro ».

Une pratique de plus en plus partagée par les vététistes proches des régions montagneuses qui s’éloignent peu à peu du XC ou reviennent du gros freeride et de la DH trop exclusifs.

Banana plonge sur Breil-sur-Roya

Le principe de l’enduro de montagne est de favoriser le plaisir de la descente et du pilotage technique sans pour autant handicaper la montée, voire même le portage. Il s’agit donc d’un vrai compromis qui s’est affiné ces trois dernières années, la spécialisation du matériel aidant, pour parvenir à l’âge de raison en 2009.

Spyke suit scrupuleusement les marques jaunes du sentier en passant par ce bloc de béton au-dessus de Sospel

Platoon tient absolument à passer à zéro ce raide escalier du Moulinet et s'y retrouve coinçé

Jusque-là, on a assisté à une augmentation régulière du débattement des suspensions (avant et arrière) qui est passé de 100mm ou moins, jusqu’à 160mm aujourd’hui. Le poids des vélos a progressé encore plus vite pour passer de moins de 13kg à parfois 15 ou 16kg, pour finalement redescendre sous la barre des 15, puis moins de 14kg.

Banana et Charlotte entre les cols des Moulines et de la Couillole

Spyke passe à gué

Toujours cet éternel compromis à affiner pour diminuer le poids sans dépenser pour autant des fortunes, et tout en préservant la fiabilité indispensable.

Par exemple, poussé par la casse d’une cartouche de détente Fox (absolument hors de prix 😯 ), je suis récemment passé d’une fourche Fox Van 36 (ressort) de 160mm à une Rock Shox Revelation Team (air) de 150mm (avec axe de 20 rapide). Les fourreaux maigrissant de 36 à 32mm de diamètre, la rigidité est un peu moins bonne, mais le gain de l’opération est de 750g, énorme !

Vers la crête du Crémont

Thierry et Astérism à la croix du Suolcle

Certes, les fabricants continueront à faire progresser ce concept universel du « vélo de montagne » pur beurre, mais l’évolution se fera plus dans les détails, les matériaux et dans les gains de poids potentiels.

Arnaud, Franco et Banana descendent vers Sigale dans l'Estéron

Max dans le passage exposé du rocher des Monges

En tous les cas, après une année de pur bonheur sur les sentiers, nous ne sommes pas prêts de changer nos Blur LT ! 😛

Banana, c'est bien trop près pour un portrait de bourriquet ;-)

  • De la neige, beaucoup (1)…
  • De l’enduro, pour les rallyes…
  • De la fragilité associative…
  • De l’omniprésence du GPS…
  • De la course aux hauts sommets…