Dans : À VTT

Magie des terres noires

par | 3 juillet 2013 | 1 commentaire

Après une première expérience mitigée en 2010, l’effet « groupe » et l’envie de goûter à nouveau à ce terrain unique et réputé bien au-delà des Alpes de Haute Provence, nous a conduit à participer à nouveau à la dixième édition des Terres Noires, et toujours en rando, le raid étant d’un niveau bien au-delà de nos capacités du moment.

Vertigo

Afin d’optimiser ce week-end sportif « enfin » estival, sur une proposition de Jean avec l’ASCVTT, nous nous offrons une petite boucle entre amis le samedi après-midi avec pour objectif principal le passage probablement le plus extraordinaire et impressionnant de la région : les crêtes du Gouta, au départ du camping des Eaux Chaudes.

Réservées aux seuls participants du raid (et de l’enduro « pro », couru quelques semaines auparavant), ce passage réunit tous les attributs qui peuvent illustrer le terme « gazeux » ou « aérien », et fait flipper à juste titre les plus aguerris. La ligne de crête est étroite, parfois déversante, tortueuse dans les trois dimensions, et ouverte sur des pentes de terre noire voisines de 100% ! Tout autour, le panorama est juste sublime et venteux, ce qui ajoute à l’ambiance extrême du spot.

Peu d’entre nous en feront la totalité sur le vélo, mais quelque soient les parties effectivement roulées, cet instant laisse des traces dans l’expérience d’un vététiste. Pour notre part, nous y retournerons, ne serait-ce que pour compléter respectivement les tronçons que les vertiges de l’instant ne nous ont pas permis de rouler intégralement.

La rando des Terres Noires

Le groupe initial de dix bikers a rapidement explosé pour rouler en fonction des objectifs de chacun. De notre côté nous visons comme il y a 3 ans le 55 km, mais les affreux bouchons du début de parcours (3 quarts d’heure à l’arrêt sur les 2 premiers passages techniques) nous imposerons finalement le 45 km.

Heureusement chaque descente, qu’elle soit classique ou récemment ouverte est simplement sublime, et si Banana peste contre tous ces « crosseux » qui la passent comme des fusées en montée, cela ne rend que plus belle sa vengeance dans les descentes techniques où la majorité était souvent pedibus.

Il n’y a pas photo : pour 15€ on a quand même un beau tee-shirt noir respirant, une orga énorme, des ravitos en veux-tu en voilà, de la crème de sentiers et de panoramas, et les célèbres passages dans les marnes ! Avec en prime un temps parfait, même si un peu chaud quand même l’après-midi. Les parcours sont exigeants physiquement, mais le plaisir de l’enduriste est total !