Dans : À VTT

Roch’ Abadie… baby

par | 23 mai 2010 | 1 commentaire

Alors comme ça, l’Abadie VTT serait donc bien le premier club à avoir proposé un format de rallye/enduro VTT tel que nous le connaissons aujourd’hui… C’était en septembre 2002, et ça s’appelait déjà le Roch’ Abadie ! En fait, le principe des courses chronométrées en spéciales existait déjà auparavant, il y avait même un règlement […]

Alors comme ça, l’Abadie VTT serait donc bien le premier club à avoir proposé un format de rallye/enduro VTT tel que nous le connaissons aujourd’hui… C’était en septembre 2002, et ça s’appelait déjà le Roch’ Abadie !

En fait, le principe des courses chronométrées en spéciales existait déjà auparavant, il y avait même un règlement FFC aux dires de Georges Edwards, mais sous un format bien plus cross country. La nouveauté de taille proposée par Jean-Jacques Clarasso était de tracer uniquement des spéciales descendantes, et surtout des temps impartis pour les liaisons, avec des heures de départ bien définies.

Roch Abadie 2010

Plaque Roch' Abadie 2010L’Abadie, petite commune discrète sur les balcons de Nice, possède un des clubs VTT les plus dynamiques de la région et un terrain de jeu inépuisable, étalé tout autour du mont Macaron, 806m, et de son petit frère le mont de l’Ubac, 654m.

Une 8ème édition, ça impose le respect ! Surtout lorsque l’on voit les efforts déployés chaque année  pour proposer de nouveaux parcours, et améliorer toujours un peu plus le concept, tout en suivant l’évolution et la spécialisation des pilotes et du matériel.

Avec Colomars, Théoule et Gourdon, c’est encore un rallye avec vue directe sur la mer proposé aux enduristes du sud-est, ce qui prouve que malgré l’urbanisation massive du ruban côtier azuréen, il reste malgré tout des espaces naturels encore préservés de la pression foncière. Un des intérêts soit dit en passant des administrations telles que le conservatoire du littoral ou des zones protégées de type Natura 2000…

Les facéties printano-pluvio-c’est-quand-qu’il-fait-beau

Chaque semaine qui précède une course, on peut suivre les prévis météo à travers les discussions et angoisses des participants au forum 1001sentiers. Au-delà de 3 défections annoncées, c’est le signe que que des retours d’est instables persistent sur l’extrême sud-est 🙂

Les grosses pluies de la veille n’arrangent pas les affaires de l’organisateur. Les belles portions de sentier amoureusement et secrètement ouvertes en face nord du mont de l’Ubac sont devenues impraticables (ce qui en bon langage d’enduriste signifie « 5kg de boue collante minimum par pneu ») et il lui faut tracer une coupe droit dans le pentu pour rejoindre l’ancien sentier qui rejoint le col de Bordinas.

Les premiers à rouler sont un peu surpris avec une portion tout en glisse sur une sente de terre meuble fraichement retournée et arrosée, mais ça passe plutôt bien. La suite sur le classique et somptueux GR qui descend à Cantaron permet d’évacuer la boue et de tester ses aptitudes dans les enchainements d’épingles du grandiose final.

Quelques randonneurs pédestres sur le sentier en question, ce qui surprend toujours, surtout quand ceux-ci, croyant s’écarter pour céder le passage aux pilotes, montent en plein milieu de la bonne trajectoire 🙄

Bref, en dehors de quelques passages humides ou boueux (les ruisseaux de Tra la Torre où l’eau ne coule parait-il jamais :mrgreen: ), la pluie sera restée à l’écart toute la journée pour retomber en trombes le soir venu. On aura même bronzé, si, si !

Les cellules ping-pong

C’était annoncé de longue date, il y aurait des puces électroniques pour le chronométrage. La différence ici est le système utilisé par Vercors Informatique qui se passe de tapis détecteur de bracelet, mais impose un préposé à la raquette connectée sur le boitier électronique de comptage. Le but est donc de s’arrêter pile poil sur la ligne d’arrivée pour que le pongiste puisse scanner la plaque de course, équipée d’une antenne RFID. Bon freinage de rigueur.

J’imagine que certains arrêts on du être folklo, sans parler des arrivées groupées, forcément plus complexes à gérer.

Le principe exige un petit temps d’adaptation mais semble avoir fonctionné plutôt bien, même si la précision du système n’égale pas le détecteur automatique. A voir en fin de saison le bilan des organisateurs de rallyes et le rapport investissement/efficacité et facilité d’utilisation.

Record d’épingles dans la spé 3

Après un début idyllique où le mot « flow » prend tout son sens, on rejoint la descente dite « de la Benne » avec ses enchainement de virages plus ou moins propres à n’en plus finir 😛

Maladroits dans les épingles techniques, passez votre chemin ! Ou bien alors faites comme moi, béquillez souvent du pied pour assurer les transferts 🙂 Une spéciale qui confirme également que l’enduro descendant exige des bras, et donc un haut de corps suffisamment musclé pour ne pas trop subir.

La fin de sentier fraichement tracée est de plus en plus ollé, ollé, surtout avec la glisse ambiante, avant d’en terminer sur la vieille route de Tra la Torre à l’Abadie, par un petit mur piégeux à souhait.

Arrivé parmi les premiers, j’assiste à un nombre de gamelles inquiétant sur ce dernier passage, ce qui pousse l’orga à aménager un peu la sortie pour ne pas risquer de casses plus sérieuses !

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Pasta et résultats

Le gros avantage des départs dans l’ordre inverse des plaques, c’est que pour une fois, on est dans les premiers changés et servis ! Et avec ce soleil voilé qui persiste au milieu des murs de nuages noirs, après ces 36km et 1530m de déniv’ passés comme une lettre à la poste, assaisonnés de la convivialité Abadienne, on est tout simplement heureux 😎

Et à peine le dernier arrivé et revenu sur le plateau, les résultats sont affichés et les remise des prix lancées, avec l’inénarrable couple JP Clerissi et Gérard Abolin, intenable !

Et un petit mot du Bourriquet pas peu fier de voir encore sa Banana (pourtant en fin de Master 2) faire podium derrière les intouchables Babeth et Nadine :mrgreen:

Le commentaire du Prez

(…) mais pour 2011 c’est pas gagné. Nous sommes trop peu au club pour ce type d’organisation. Gé et moi-même, sommes lessivés.

Nous tenons à remercier les participants qui nous on fait confiance et qui on répondu présent (peu nombreux certainement dû à la date), l’équipe de l’US Cagnes (pierre, dédé et georges aux départs de la SP1 et SP3), la famille Giordy (lionel et laurent), notre revendeur cycles préféré « La Roue Libre » et la ville de Nice qui ont financé en grosse partie le chronométrage, le magasin Aventure Bike pour le lot de la 1ère féminine.

Chapeau pour les 5 filles sur un rallye rendu très difficile par les conditions climatiques, et qui finissent avec le sourire.

Les photos