Dans : À VTT

Crapahu là !

par | 11 avril 2010 | 5 commentaires

« …non, je t’explique : le Crapahu du Bois Noir, à Breil-sur-Roya, c’est pas une descente, c’est un cross-country ! Certes, on part 600m plus haut que l’arrivée, mais ça monte quand même ! » « Ah ? Bon, alors on essaie pour voir… » Pot de yaourt Quand j’étais petit, ni FesseBouc, Youtoube et encore moins Touiter existaient, […]

« …non, je t’explique : le Crapahu du Bois Noir, à Breil-sur-Roya, c’est pas une descente, c’est un cross-country ! Certes, on part 600m plus haut que l’arrivée, mais ça monte quand même ! »

« Ah ? Bon, alors on essaie pour voir… »

Reco Crapahu

Pot de yaourt

Quand j’étais petit, ni FesseBouc, Youtoube et encore moins Touiter existaient, mais y’avait un paquet de blagues foireuses qui circulaient quand même. L’une d’entre elles était dans la veine de « …parce que transatlantique » :

« Comment faire rentrer quatre hippopotames dans une 2 Chevaux ? Bin , deux devant et deux derrière… »

Bon, on emballait pas les filles avec, mais ça faisait quand même son effet. Et alors que notre Scenic fête ses 10 ans de loyaux services avec quelques vapeurs passagères,  on a eu l’honneur de se faire prêter la Pigeot de la belle-fille fraichement permisée. Une 107 sans option, c’est pas cher et c’est donc rustique, mais ça roule au moins !

Pour les vélos, en bon gars bien sûr de lui, j’ai dit « pas de souci, le porte-vélos s’adapte à tous les hayons, je m’en va tester ça ! ».

« Euh, ok, j’ai finalement un doute, on risque de laisser tout l’arrière de la voiture sur l’autoroute avec les vélos accrochés dessus. On va plutôt les ranger dedans démontés, ça devrait rentrer sans problème. »

Oui, enfin c’est vite dit. Une heure de réflexion associée à un sens aigu des casse-têtes chinois, où les pièces doivent être placées dans un sens et un ordre précis, en veillant au passage à ne laisser aucune trace dans un habitacle qui respire encore le plastique neuf, ont été finalement nécessaires pour caser les deux biclous et leurs pilotes équipés ! Aucun rapport évidemment avec les hippopotames de la blaguounette sus-citée 🙂

Finalement on s’est bien marré, comme si on avait 20 ans, merci Caro ! 😉

C’était donc ça le XC

Dans l’esprit des vététistes puristes, le Crapahu du Bois Noir appartient à la famille des vrais XC pur beurre, comme on aimerait en voir plus souvent. Tous les ingrédients du vélo de montagne y sont présents, portages, technique, et expo gazeuse compris. On ne tourne pas en rond plusieurs fois, le surplus de dénivelé négatif permet d’exploiter un peu plus les qualités de pilotage qui font la joie des enduristes, le rythme est très changeant, et les paysages sublimes.

Par contre, je ne sais pas si c’est l’âge ou les habitudes prises avec le format rallye/enduro, mais on avait oublié combien c’est dur et exigeant physiquement. Non pas que les enduros soient des trucs de mous-du-genou, loin de là, mais la répartition de l’effort y est bien différente avec le principe des liaisons montantes à petit rythme et des 3 ou 4 spéciales en mode sprint.

Ici, et dans la mesure où l’on prend un vrai rythme « course » (ce qui n’était pas le cas de cette sortie 😉 ), on est à peu près constamment dans le rouge. Et un véritable entrainement de fond est incontournable.

Pour ceux qui préparent la Transvé, no problem, le format se prête parfaitement à une phase d’entrainement parmi d’autres. Mais pour nous, c’est une autre histoire. Le temps des Roc d’Azur et autres gros raids chronométrés est déjà loin, et l’idée même de prouver quoi que ce soit, à nous-même ou aux autres, est révolue.

Enfin pas tout à fait finalement, puisqu’il nous reste le désir de faire quelques belles « courses » montagne, dans le sens alpin du terme bien sûr, et aussi quelques voyages exotiques à VTT. Et pour y parvenir, il faut bien s’y préparer, d’autant plus avec cinq décennies dans le dos  😛

Les photos et chiffres du jour

  • Ne croyez pas le site du VCBreil qui annonce +950m, la boucle de 30km fait bien +1300m et -1900m 🙂